(Juillet / Août / Septembre 2010)
De la conception à l'accouchement et en dépit de protestations scientifiques s'élevant dès le XVIe siècle, la lune passe, dans la croyance populaire et depuis Aristote jusqu'au début du XXe siècle, pour exercer une considérable influence sur diverses phases de la génération humaine, fixant notamment le sexe de l'enfant ou déterminant la facilité de sa mise au monde.
Dans l'Antiquité, la lune fut tantôt associée au soleil pour former un couple divin, tantôt opposée au roi du jour. Tenant, au témoignage d'Homère, la femme dans son étroite dépendance, elle préside au sexe féminin d'après Galien, cette liaison s'expliquant par l'humidité commune à la lune et à la femme...
Dans son 28e opuscule, après avoir invoqué Aristote, saint Thomas suppose que la lune possède la propriété d'exciter l'humeur séminale ; « par l'influence du soleil, elle communique la vie à la semence qui est en mouvement...
Les Anciens étaient si persuadés que l'épilepsie et certaines aliénations dépendent d'une maligne influence de la lune, qu'ils appelaient lunatiques les malheureux qui en étaient frappés. On cite ainsi un grand nombre d'exemples d'accès épileptiques éclatant particulièrement à la pleine lune ; « je me souviens, dit le médecin anglais...
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