Extraits du NUMÉRO 10
(Avril / Mai / Juin 2004)
 
L'industrie savonnière de Provence
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

Appelé sapôn par les Grecs, le savon est décrit par Pline comme le produit dont les Massaliotes se servent pour rendre les cheveux blonds. Préparé par les industrieux Marseillais à l'aide de graisse et de sel lixiviel, il devient un objet important du commerce de la cité phocéenne dès le IXe siècle, trouvant grâce aux yeux des Romains puis à ceux des Arabes qui en perfectionnent la fabrication.

Bien que nombreuses, les tentatives parfois déloyales de villes concurrentes pour s'arroger ce lucratif monopole sont vaines. Malgré la libéralisation du marché induite par la Révolution, Marseille règne encore sans partage sur l'industrie du savon en 1830, lorsque les produits parisiens la font trébucher...

La connaissance du savon remonte à une haute antiquité, puisqu'il est fait mention de cette matière désignée par borith dans deux livres de la Bible, traduisible selon certains par savon, selon d'autres par alcali ; différence peu importante, le savon provenant d'un alcali...

 
[POUR LIRE LA SUITE, COMMANDEZ LE N°10]

Une libéralisation qui fait grincer des dents
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

En 1790, paraît à Marseille un écrit dénonçant les méthodes frauduleuses de certains fabricants. Pour sa protection, le savon de Marseille exigea plus encore. Marseille comptait alors une cinquantaine de fabriques contenant deux cents chaudières quand parut Doléances des blanchisseuses et lavandières, pour être adressées à messieurs les députés de Marseille aux Etats Généraux...

 
[POUR LIRE LA SUITE, COMMANDEZ LE N°10]

Le monopole du savon de Marseille
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

Sous le règne de Louis XIV, les producteurs marseillais de savon doivent successivement lutter contre deux fléaux : les privilèges royaux accordant des monopoles en désavantageant la ville, et la fraude. Afin de conserver à la Provence la réputation qu'elle a acquise au fil des siècles, quelques réglementations s'imposent...

Dans la seule année 1665, on trouve cinq privilèges pour le savon : à Jacques Bœuf pour fonder en tout lieu des fabriques de savon marbré mou ; à Fromont pour établir des savonneries sur...

 
[POUR LIRE LA SUITE, COMMANDEZ LE N°10]

 
 
Vous pouvez :
 
◆ Vous procurer ce NUMÉRO AU FORMAT NUMÉRIQUE
 
◆ Vous procurer la COLLECTION DES NUMÉROS
ENCORE DISPONIBLES AU FORMAT PAPIER
 
◆ Consulter la présentation et commander
L'OUVRAGE « IL ÉTAIT UNE FRANCE » rassemblant
l'intégralité des articles parus au sein du magazine,
augmentés d'une trentaine de chroniques (ouvrage
disponible au format PAPIER et au format NUMÉRIQUE)