(Octobre / Novembre / Décembre 2010)
Cérémonie observée lors du premier franchissement de l'Equateur ou d'un Tropique et consistant notamment pour les matelots en l'immersion des passagers, le baptême sous la Ligne se veut originellement un rite d'initiation à un monde inconnu, mais confine bientôt à la brimade, devenant un prétexte à la mascarade pour rompre l'ennui d'une traversée.
Il est difficile de préciser à quelle époque remonte l'usage du baptême des navigateurs novices, dans de certains parages. Il est probable que lorsque les anciens doublaient un cap dangereux, traversaient un détroit difficile, entraient dans une des mers célèbres...
Le 20 mai 1798, le chansonnier Ange Pitou qui se rendait en Guyane, passa la Ligne et consigna cet événement dans son Voyage à Cayenne : « Les marins s'assemblent au moment où l'officier de quart annonce ce passage. Si c'est pendant la nuit, on se porte en foule au lit des passagers...
Les farces du baptême du Tropique furent la cause d'un célèbre procès qu'intenta au capitaine de la Claudia un gentilhomme angevin, le sieur de la Pommeraye - greffier en chef de l'intendant de Saint-Domingue -, qui avait emmené un homme...
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