(Juillet / Août / Septembre 2010)
Manifestant très tôt un goût prononcé pour la mécanique et les mathématiques, l'autodidacte Schwilgué, menant de front études, carrière dans l'enseignement et dans l'horlogerie, poursuit des travaux scientifiques visant à tenir le serment de ses 15 ans : conférer l' « immortalité » à une horloge astronomique de Strasbourg au passé chaotique.
Né à Strasbourg le 18 décembre 1776, Jean-Baptiste Schwilgué perdit sa mère à l'âge de six ans, et montra dès ses plus tendres années un goût si décidé pour tout ce qui se rattachait aux arts mécaniques qu'il parvint, sans autre guide que son intelligence et son adresse manuelle, à confectionner, seul, les outils nécessaires à l'établissement...
Lorsque Jean-Baptiste Schwilgué parvint à mettre au point ce comput ecclésiastique perpétuel qu'il crut un moment irréalisable au point d'envisager d'être contraint de prouver cette impossibilité par de nouveaux calculs...
Le 31 octobre 1853, le prince impérial Napoléon, cousin de l'empereur Napoléon III, revenant de Stuttgart, arriva le soir à Strasbourg et descendit à la Préfecture. Le lendemain, jour de la Toussaint, il se rendit à la cathédrale pendant l'office, et s'arrêta devant l'œuvre de Schwilgué, avant de s'enquérir de l'origine...
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