(Juillet / Août / Septembre 2009)
Longtemps certains forgerons limousins eurent la réputation de guérir qui la fièvre des bois, qui l'hypertrophie de la rate, qui les tumeurs de l'abdomen, lors de séances rituelles de « martelage du ventre » des patients, des enfants pour la plupart, qui en sortaient épouvantés.
Le martelage du ventre est une spécialité des forgerons, désignés, dans cette fonction, par le nom de metges qui, en patois limousin, signifie à la fois mage et magicien. Gaston Vuillier, folkloriste de la région, connut notamment un certain Chazal, qui se vantait d'avoir, à lui seul, « martelé une centaine de ventres »...
Une légende affirme qu'au VIIe siècle, un sexagénaire atteint d'une hernie pratique l'incubation devant les reliques de saint Artémios, qui apparaît et lui dit : « Va chez le forgeron Théodore qui reste aux rostres de Domninos, et il te guérira ». Théodore éconduit sèchement le malade, qui bientôt revient sur un nouvel ordre identique du saint et se fait mettre...
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