(Juillet / Août / Septembre 2006)
« Annonciatrices » du geste du 14 mai 1610 de François Ravaillac, visions, apparitions et foucades de la nature se succèdent, notamment dans l'Angoumois, patrie du régicide, de l'irruption d'une armée dans le ciel et en plein jour, à la naissance de jumeaux par superfétation.
On ferait un livre des prodiges qui précédèrent et accompagnèrent la mort de Henri IV. D'abord, les cinq soleils qui parurent en Gascogne et les astres qui changèrent de position, comme le chante en vers le Père François Gavarre, d'Angoulême, patrie de Ravaillac. Nicolas Pasquier, lieutenant général à Cognac, énumère gravement les prédictions des devins, les horoscopes des magiciens...
Au cours des interrogatoires qu'il subit, François Ravaillac justifie son acte en invoquant notamment des visions - qu'il aurait eues lors de son emprisonnement à Angoulême en 1609 pour cause de dettes - « comme des sentimens de feu, de soulphre et d'encens »...
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