(Janvier / Février / Mars 2002)
Si les coiffures exagérées des femmes vers la fin du XVIIIe siècle et sous l'Empire prêtaient à sourire, elles n'avaient rien à envier à la mode masculine du siècle précédent, qui s'illustra par un engouement immodéré pour les perruques.
Quand on voit avec quelle simplicité les femmes se coiffent aujourd'hui, on a peine à comprendre comment, sur la fin du XVIIIe siècle, elles avaient été amenées à donner à leur coiffure des formes si extraordinaires et si démesurées. L'art d'un perruquier ordinaire ne leur suffisait plus, et il fallait y joindre celui du serrurier pour ajuster tous les ressorts de ces machines énormes qu'elles portaient sur la tête...
Du chapeau dont les dimensions prévenaient toute démonstration affectueuse, à la coiffure « à la chinoise s'apparentant à un véritable supplice, la mode sous l'Empire alimentait les moqueries. Sous l'Empire, les coiffures, les chapeaux changèrent de nom encore plus souvent que les robes, mais en somme il n'y en eut que de deux espèces : le turban et le chapeau...
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